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Parfum de narcisses, de cire, de savon...
2 juillet 2008

Cherchez Willy (part 2)

Deu…deu…deu…deu…deu…deu…deux ! Fin de la pub.

Bon, je vais quand même essayer de faire plus court pour la suite (et fin) du fabuleux destin de la machine à laver. Brandt. Vous aviez deviné ?

D’abord parce que j’ai les petits doigts des mains qui fatiguent bien que je bar à tapasse avec tous les doigts, et parce que mes doigts de pieds sont en grève et absolument rétifs à tout autre usage que la marche, et encore…

Ensuite pour vous laisser du temps libre pour vaquer à vos occupations quotidiennes, sérieuses, elles, et tout particulièrement à ceux et celles qui lisent sur leurs écrans avec le doigt. Mouillé chez certaines qui enfilent le fil sur leurs aiguilles en même temps. Ne dites pas non, je vois les traces de doigts sur vos écrans, et même chez certains, c’est tout rayé en surface ! Alors, hein, camembert !

Que ça prend un temps fou pour lire ma prose qui, au fil des digressions volontaires, est de plus en plus longuette à s’ingurgiter.

Et enfin (m‘enfin…) parce qu’il faut bien que j’en finisse, saperlipopette !

Alors un jour, Maman achète une Brandt. Pas de place pour la monter à l’étage, alors elle a pris place plébéiquement dans le garage à côté de la prise électrique, pile à l’endroit où on plaçait la lessiveuse. Sauf que c’était un poil plus encombrant et que pour garer la 4 dadas, il fallait la remiser ailleurs dans le garage.

Làs ! Le progrès n’était pas total, il fallait laver et rincer à l’eau froide ou chauffer l’eau avant de la verser dans la cuve. Je ne me souviens plus s’il y avait un chauffage électrique ou non. Sûr qu’il n’était pas à gaz, le détail ne m’aurait pas échappé lorsque je démontais entièrement la machine, quelques années plus tard, pour récupérer le moteur tout-pitit-tout-pitit, avec lequel je faisais des expériences (le « blanc » du disque de Descartes qu’on obtient en faisant tourner très rapidement un disque comportant du rouge, du vert et du bleu et du jaune, ou encore comment couper un bout de bois avec un disque de papier en rotation rapide, ou encore les effets gyroscopiques, etc. …) en ayant raccordé le moteur à la prise de courant passé de 110 volts à 220 volts en 1965 – à 110 volts ou pouvait toucher le fil à la main sans autre dommage qu’une châtaigne sévère.

Rustique, la machine, mais efficace.
- Un agitateur blanc avec des pales caoutchoutées au fond de la cuve, brassant alternativement dans un sens et dans l’autre l’eau et le linge.
- Un briseur de tourbillons, en forme de symbole Mercedes, en haut de la cuve, à disposer une fois le linge mis.
- Pas d’essorage, forcément, en tous cas pas effectué par la machine.
- Pas de pompe pour la vidange, il suffisait de laisser tomber le tuyau à terre pour évacuer l’eau. Le garage avait l’habitude avec la lessiveuse... avantage pratique direct, pas de soucis de pompe de vidange obstruée.
- Pas d’arrivée d’eau (à faire avec les moyens du bord, tuyau d’arrosage ou lessiveuse), donc pas de trop plein non plus. Y a intérêt à être présent !
- Un bouton Marche/arrêt (aujourd’hui on dirait I/O, ¡qué lástima!)
- Et deux rouleaux, rose barbapapa, avec une manivelle, pour essorer le linge.

L’énorme avantage du dispositif était que le linge n’était plus à remonter au premier, à frotter ni rincer. Ouf ! Et il prenait en charge plus de linge à la fois. Merveille ! Et même s’il nécessitait quand même plus de manipulations qu’aujourd’hui, quel progrès ! Bon, il y avait bien la cérémonie de l’essorage…

C’est vrai que la largeur des rouleaux ne dépassait pas les, hummm, quarante-cinq centimètres, et qu’il fallait que tout linge passât entre lesdits rouleaux. Aucun problème pour les slips, combinaisons, et autres chaussettes. En revanche, pour les draps, les couches, les torchons, cela demandait une certaine expérience de lamineur pour réussir à faire passer certains linges entre ces maudits rouleaux !

Car les rouleaux acceptaient, certes, de s’écarter en fonction de l’épaisseur du linge à essorer, mais il y avait une limite à leur décontraction, vite atteinte, limite qui devenait une source d’énervement et de mots crus ! Car, pour peu qu’on essayât de forcer notre talent et celui des ingénieux ingénieurs à l’origine du concept, pour quelques centimètres renâcleurs, en s’arqueboutant sur la manivelle, la situation devenait quasi épique. Plus moyen d’avancer ni de reculer !

Si, en plus, la manivelle est dans son point le plus bas…

Enfin, on a vite résolu le problème en reprenant, pour les pièces suspectes ou franchement enquiquinatrices, l’essorage encore en vigueur dans nos campagnes pour nos compagnes : chacune prend un bout du linge et tourne, si possible en sens opposé !

Il n’est pas interdit de réquisitionner deux mâles inactifs – pas construction – pour remplacer la gent féminine. Mais l’instinct des chasseurs au fond des bois et savanes fait qu’un sixième sens éloigne le plus souvent les forces vives de la maison. Enfin, jusqu’à l’apparition des portables !

Pour achever, envoyez la mousse !

En effet, une autre différence est apparue immédiatement d’avec le mode de lavage antérieur. En machine, le savon en paillettes moussait trop et les premiers produits vendus comme poudre à laver (et non Berlin Pimpon, Franckou.net !) moussaient abondamment et passaient par-dessus les bords de la machine, au grand dam de Maman.

Alors elle a écrit à Persil (qui ne lavait pas encore plus blanc !)

Quelques mois, plus tard, elle a reçu un paquet échantillon du nouveau produit, déjà plus polluant, mais qui ne moussait plus (vous avez dit phosphates ?).

C’est le début de la grande épopée des lessiviers.

Amen !

Et maintenant, une courte seconde page de pub :

a2087

là encore, je viens de me mettre un tas de copines dans la poche!

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Commentaires
T
Description de la Pipistrelle commune :<br /> <br /> - Museau, ailes et patagium brun-noir <br /> - Base des poils foncée à brun-noir <br /> - Dessus roussâtre à brun-roux, brun noisette ou brun foncé <br /> - Dessous brun-jaune à gris-brun <br /> - Oreilles courtes, triangulaires, arrondies au bout, avec 4-5 plis transversaux sur le bord externe <br /> - Tragus plus long que large (environ la moitié de l’oreille) un peu incurvé vers l’intérieur, arrondi <br /> - Ailes étroites <br /> - Plagiopatagium inséré à la base des doigts <br /> - Eperon égal à 1/3 de l’uropatagium <br /> - Epiblème avec entretoise cartilagineuse en T <br /> - Jambes et uropatagium glabres <br /> - Première molaire supérieure petite, partiellement cachée par la canine (vue de côté).<br /> <br /> Diffère de : <br /> la Pipistrelle de Nathusius (5ème doigt relativement grand, uropatagium velu) <br /> la Pipistrelle de Kuhl (coloration et dentition différentes, plus grande) <br /> <br /> <br /> Ah? bon!
E
Chez moi, les pipistrelles sont protégées !!! Brake for them !
R
PS: <br /> Sauvez willy!!
R
ah ah, je ris de la lire cette histoire, c aussi excellent que de l'entendre, vive l'énergie de femmes, vive ma mémé!, <br /> ça n'apporte rien au discours, je sais,<br /> mais ma mémé et moi, une vraie histoire d'amour, que voulez-vous!!<br /> bon aller, mets le cidre au frais, on arrive
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