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Parfum de narcisses, de cire, de savon...

20 mars 2009

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7 janvier 2009

test


10 novembre 2008

Heureusement que je suis là pour me lire !

Heureusement que je suis là pour me lire...

Je suis le plus fidèle de mes lecteurs/teuses.

Peut-être que le parfum de narcisse, dans le titre s'explique, finalement ! Peut-être que ma vanité (j'ai failli dire vacuité - va t'cuiter) se satisfait seulement de me voir sur ce support informatique, en me disant que, peut-être, un jour, par hasard...

Finalement cela redevient ce que cela voulait être au départ : un journal intime de souvenirs.

Foin de tout cela, la suite de la scolarite qui, je m'en suis bien rendu compte vous allèche et vous intéresse, arrive bientôt.

Non, je rigole.

10 novembre 2008

Je vais de mal en pi...

Variante 1

Que j'aime à faire apprendre un nombre utile aux sages!
Glorieux Archimède, artiste ingénieux,
Toi qui, de Syracuse aime encore la gloire,
Soit ton nom conservé par de savants grimoires !

Variante 2

Que j'aime à faire apprendre ce (un) nombre utile aux sages !
Immortel Archimède, artiste, ingénieur,
Qui, de ton jugement, peut priser la valeur ?
Pour moi, ton problème eut de pareils avantages.

Suite commune...

Jadis, mystérieux, un problème bloquait
Tout l'admirable procédé, l'œuvre grandiose
Que Pythagore découvrit aux anciens Grecs.
Ô, quadrature ! vieux tourment du philosophe !
Insoluble rondeur, trop longtemps vous avez
Défié Pythagore et ses imitateurs.
Comment intégrer l'espace bien circulaire ?
Former un triangle auquel il équivaudra ?
Nouvelle invention : Archimède inscrira
Dedans un hexagone, appréciera son aire
Fonction du rayon. Pas trop ne s'y tiendra
Dédoublera chaque élément antérieur ;
Toujours de l'orbe calculée approchera ;
Définira limite ; enfin, l'arc, le limiteur
De cet inquiétant cercle, ennemi trop rebelle !
Professeur, enseignez son problème avec zèle !...

et pis t'as Gore !

6 novembre 2008

Parcours dans faute(s) ? Pare-frit(e).

Part three (très approximatif, j’en conviens).

Donc me voilà arrivé à l’âge-1 de la grande école.

Elle portait un nom que j’ai toujours trouvé très beau : « l’Observatoire ».

Observatoire ? Dans une ville de Normandie ? En bord de mer (le Havre pour ceux qui n’ont toujours pas compris les allusions) ? Vous divaguez !

Ben, en tous cas, allez savoir pourquoi, elle s’appelait comme ça. Na !

Bon. Soit. Mais la première maitresse digne de ce nom s’appelait Madame Bon, ou le Bon, je ne suis pas sûr du « le », et d’ailleurs vous vous en moquez, comme du gui (lisez lentement). Et moi aussi. Mais quand même, j’ai appris à lire l’heure avec elle et un peu moins de trente ans plus tard j’épousais une autre bretonne qui s’appelait, qui s’appelait ? (non, je ne me souviens plus, du nom de ce petit bal perdu…).

Qui s’appelait – et s’appelle encore, Dieu me (la) garde – Le Bon. Etrange, non ?

Elle était très gentille, et attentionnée (la "maicresse"). C’est elle qui s’est rendue compte que, bien qu’au premier rang, à deux petits mètres du tableau, je semblais avoir un niveau de lecture très (j’insiste sur le très) inférieur au nombre de cellules grises qu’elle devinait sous ma boite crânienne.

Ceux qui m’ont lu de puis le début, savent que je raconte un épisode de défaillance de vision auprès de Papa devant une fenêtre. Que, lui, avait suspecté une déficience de neurones plus que de vision.

Mais avec le doute provenant de ma maitresse (époque bénie où on peut avoir une maitresse, voire en changer tous les ans, sans que cela fasse jaser !), il n’était plus permis d’en douter. Un examen rapide et ophtalmologique le montrera : j’étais myope comme une taupe !

Tu sais quoi ? Aujourd’hui je ne le suis plus que d’un œil ! Mais, comme disait Titus, c’est une autre histoire que je te narrerai, sans doute (encore lui), un autre jour.

Mes résultats se sont rapidement améliorés en lecture, écriture et tout le bataclan.

Maintenant, je voyais fort et clair, enfin quand les verres étaient propres, mon chat qui m’attendait, assis, sur le rebord de la grille de l’école ou pas très loin. On rentrait ensemble à la maison. Bon, ce n’est arrivé que trois ou quatre fois, mais quelle fierté alors !

On jouait aux quatre coins sous le préau. Une fois, après une dispute avec un plus fort que moi, problème d’anosmie réciproque sans doute (pas facile à placer, hein ? bon, c’est fait), un écolier nettement plus âgé (de la classe de Certif, surement) est intervenu pour me défendre avec beaucoup d’autorité. Encore aujourd’hui j’en suis surpris. Et, au hasard des rencontres, toujours un sourire à mon endroit. Il n'y eut jamais rien d'autre, pas même une parole.

Ce qui me désespère, c’est que dans la société où nous vivons de nos jours, je suis sûr qu’une interrogation, notamment sur les sourires d'un adolescent envers un plus jeune, viendrait sournoisement ternir l’image de ce qui n’était qu’une manifestation d’amitié, malgré la différence d’âge, comme il en existe encore.

L’année d’après, j’étais dans la classe du Dirlo, Monsieur Pommier (ou Paumier, idem pour l’orthographe de son nom, je lui demande de me pardonner).

L’année d’après, on a déménagé. Fini l’Observatoire, la rue en pente et ses longues glissades par temps de neige ou de verglas – il y en avait à cette époque-là. Fini le cabot rageur de l’impasse qui se précipitait fou furieux vers mes mollets mal couverts par les chaussettes en bataille, culotte courte oblige. Fini le passage en courant devant les hauts murs sombres derrière lesquels planait un grand mystère… mystérieux.

Fini la rue V. en deux tronçons non alignés, l'un plus à gauche que l'autre passé le carrefour avec la rue C., qui me permettaient de me rappeler la main de gauche, et l’emplacement de la raie dans mes cheveux, présents, sniff, à l’époque. Etant dans l’un des tronçons de la rue et regardant l’autre tronçon, sa position par rapport à moi me donnait immédiatement la réponse ; QUEL QUE SOIT LE TRONÇON dans lequel je me trouvais.

J'ai de l'aspirine pour ceux qui en veulent...

Premières émotions symétriques !

Bon, ça suffit pour aujourd’hui.

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6 novembre 2008

Parcours sans faute(s) ? Partout.

Part two. La maternelle.

D’abord un passage à l’école maternelle. Très tôt. Pour faire comme mes (grandes) sœurs. Etonnant, non ? Et pourtant je les avais vues s’affubler – de leur plein gré, j‘insiste - de papier crépon rose et vert pour la kermesse de fin d’année. Des roses…

Mouai…

Bon, mais c’est vrai que j’ai réclamé à cor, et surtout à cris, pour y aller. Normal, je m’ennuyais tout seul pendant qu’elles étaient manifestement en train de s’amuser follement, hypothèse vraisemblable vue leur forte excitation au retour, le soir, à la maison (celle des narcisses et de la cire, pour les lecteurs et lecteuses qui suivent).

Et moi je tournais en rond sans mes (ma) souffre(s) douleur(s) durant tout ce temps.

Chouette la maternelle. Le premier jour, c’est Papa qui m’a accompagné. J’étais fier, pour sûr. Lui et moi on entre dans la classe, moi tout content et – pourquoi le taire, ce sera la seule fois – heureux d’y aller, enfin ! il y avait bien la remarque de Papa, entendue d’une oreille distraite : « ne pleure pas… ». Comme si j’allais à l’école pour pleurer !

Puis il est parti. Et dans la classe régnait une drôle (si je puis dire) d’atmosphère : ils pleuraient presque tous, les autres !!! Mais pourquoi donc ? Alors, pour la première fois, comme un con, j’ai fait comme les autres, et, depuis ce temps, je n’en suis pas fier du tout. Et dès que j’ai pu faire différemment des autres, lentement mais surement, comme dirait Alon Souchain, je suis allé sur le trottoir d’à côté, pour ne pas être là.

Mais de cette année-là je n’ai gardé le souvenir que de cette journée.

Aussi d’avoir fait un superbe dessin (les parents dixit) avec des couleurs, et tout et tout que mémé (la grand’mère, maternelle, elle aussi) garda toute sa vie et que j’ai retrouvé, bien plus tard, après sa disparition.

Et encore d’avoir gagné (…) un prix de fin d’année (tout le monde en avait…) sur les locomotives et les crains, prémonitoire de mes très nombreux voyages professionnels futurs.

L’année suivante, pas grand-chose, sauf d’avoir brodé un mignard petit nappecarré (et pas napperon puisqu’il était carré !) en vichy bleu ciel et blanc, avec des points de croix jaunes et rouges si je me souviens bien.

Un chef d’œuvre…

Egalement, à la remise des prix, d’avoir reçu un « Massa Kokari » une version lapin africain de Till Eulenspiegel, dans lequel icelui lapin se fout royalement de la bobine d’un éléphant rouleur de mécaniques et d’un hippopotame au cerveau bien connu pour sa vélocité. Pour mon plus grand plaisir, et que j’ai réussi à conserver par devers moi jusqu’à ce jour…

P’tet ben que si vous êtes rien sages, je vous montrerai un scan de ça.

Le grand plaisir, c’est que Maman venait me chercher à l’école, et que sur le chemin du retour il y avait Onuffre, boulangerie et surtout pâtisserie où deux desserts se sont disputés la faveur de m’être offert : le salambo et le canard ! Tous les deux en forme de saucisse plate (ça existe encore ?) revêtu l’un de caramel avec une amande dessus, l’autre avec un glaçage vert tendre prometteur, doublé d’un petit chou (garni) faisant tête.

Les religieuses et l’éclair, ce sera pour plus tard !

Comme l’entrée à la grande école.

Et puis aujourd’hui vous êtes trop gâtés, DEUX messages ? C’est trop et faut pas en prendre l’habitude !

Alors STOP.

6 novembre 2008

Parcours sans fautes ? part one

Je vous l’avais promis, vous avez oublié que je vous l’avais promis. Ce n’est pas grave.

Mais moi, j’ai besoin de vous raconter le parcours d’un garçon ordinaire dans les méandres de l’éducation nationale. Dans les années cinquante, juste après guerre, je précise, ceci explique (peut-être) cela.

Aujourd’hui, ça va beaucoup mieux (?) parait-il, enfin c’est les enseignants qui le disent, et encore pas tous, soyons sérieux.

D’abord, une circonstance particulière qui perplexifie toujours de nos jours : je suis né un 14 décembre… pas de pot ! Je dois commencer en septembre de l’année en cours ou celui de l’année qui suit ? Avec un an « d’avance » ou « de retard »…

Déjà qu’on me fêtera dans ma jeunesse tous mes anniversaires « à Noël, t’auras un plus-beau-gros cadeau »…

Le jour de mon anniversaire, un gâteau. Un point, c'est tout, mais explicable par le fait que mes parents, sans être trop gênés aux entournures, avec quatre enfants, ne roulaient pas sur l'or.

C’est comme ça, qu’une année, le tir aux pigeons que je lorgnais dans la vitrine tous les jours où il s’y est trouvé, à mon anniversaire on me l’a promis « pour Noël-ça-fera-un-plus-beau-cadeau ». Je ne le voyais plus, Je le savais conservé dans la réserve du magasin, dans la vitrine duquel il n’était plus visible.

Las ! Sur ces entrefaites (entre-fêtes avez-vous dit ?), le bulletin scolaire est arrivé… honnêtement pas terrible. Si vous lisez jusqu’au bout, cela doit tourner aux alentours du Lycée « d’Etat », comme on disait à l’époque.

La sanction immanente ne tarda pas : « Bon ! bien puisque c’est comme ça, tu n’auras rien à Noël ! ». Le coup passa si près que le chapeau tomba !

Et, dès le lendemain, j’ai pu le revoir à nouveau, ce rêve de plusieurs mois, dans la vitrine du magasin, avant ET après Noël…

Ça, c’est de l’éduque, non ?

Je ne portais pas encore de lunettes, donc je n’arborais pas encore l’air stupide du binoclard myopique sécuritésocialisé. Donc ils m’ont pris avec un an « d’avance ».

C’est là que tout commence.

La suite à demain.

4 novembre 2008

Bon. J'ai essayé.

Bon.  J'ai essayé.

Celui qui tire la tronche, c’est moi !

D’abord, j’ai reçu un paquet de graines ( ? choses vivantes ? mais qu’est-ce ?). dans un sachet fermé.

Petit le sachet. TREEEEEEEEES petit.

Dedans des tout pitites choses transludicoblanchâtres peu ragoutantes, en tous cas limites en vue directe.

A ScroGneuGneu euros le sachet, ça fait pas loin de deux millions cinq cents mille euros la tonne !!! Oui, t’as bien lu ; 25 euros pour dix grammes ça fait 2 500 000 € la tonne.

Le caviar, le parfum, même le safran et la coke, à côté, font mesquin !

Après des soins attentifs, une bonne dose de sucre et de l’eau, roule ma poule !

Y avait bien des bulles. Oui. Oui, oui. Mais peu.

Fatigués par le voyage probablement.

Bon, je me suis dit, l’eau du robinet, ce n’est pas terrible pour les petites choses vivantes. Par contre (savez-vous ? je déteste le « en revanche » un peu faux-cul parigotiste à mon goût, bien appuyé, prononcé, pour faire intellectuel quand on est parisien-rive-gauche-ou-droite de mes deux et qu’on prononce : « le déj’né françé » « la bouteille de lé » « vingt zeuros s’il vous plé » à tout bout de contre-champ), pour les GROSSES choses vivantes – style Tonton de Rosine – c’est parfait.

Kumquat, pardon, comme quoi... alors j’ai repris avec de l’eau dite de source.

Pis je fais la recette. Dans mon souvenir, cela prenait deux, trois jours pour que les figues remontent à la surface. Dès le lendemain, elles étaient déjà en train de jouer au poisson rouge qui a faim, et qui te cause en faisant bubulle à la surface.

Avec de toutes petites bulles. Bon, bien que j’me dis, c’est à mettre en bouteille.

Mis au frigorateur, ce fut pis ! (les bulles…)

Car, dans mon souvenir, on faisait vachtement gaffe à l’ouverture, façon champagne d’arrivée de course, le breuvage ayant fâcheusement tendance à sortir de la bouteille plus vite qu’il y est entré, arrosant généreusement la nappe (en toile cirée). Le plus difficile était de remplir AUSSI les verres.

Ben, là : pffiff...... Mais tout pitit aussi le pffiff. Tout mignard, limite injurieux, comme "fi !".

Insignifiant.

Ridicule (Heureusement que cela ne tue plus).

Tant pis.

Je ferai mieux la prochaine fois.

Je me battrai.

Sûr.

A votre santé !

PS (post scriptum, bien sûr) : je vous tiens au courant.

10 octobre 2008

La santé : c’est sucrée !

Bon, rapidement.  

Quand j’étais jeune, je m’en souviens à peine de ce temps-là, Maman préparait, et je l’y aidais suffisamment souvent pour connaitre encore la recette par cœur, @$1#ante ans après, une superbe boisson pétillante, fraîche et légèrement sucrée : le Kéfir.  

L’été c’est une boisson géniale, demandant un peu de soins et d’hygiène pour sa préparation, mais parfaitement E-CO-LO et bon pour la planète (slogan un peu éculé, et je pèse mes mots) :  

·       De l’eau, du sucre et quelques fruits agrumes et d’autres secs

·       Pas d’autres récipients que ceux que vous possédez déjà :

o   deux à trois bouteilles (ça je suis sûr que vous les avez 8=),

o   un récipient en verre équivalent au nombre de bouteilles,

o   donc

§  après lavage, ça ressert pour la tournée suivante,

§  pas de transport, de camion, de pétrole, etc.  

§  pas de stockage intempestif et voluminesque

§  pas de consommation d'électricité

§  production que l’on peut s’arrêter et reprendre à volonté

·       et rigolo pour les enfants qui souvent/parfois/rarement/jamais (rayer la mention erronée) aiment à participer… la faute à qui ?

Maman avait eu la recette et les graines en même temps je ne sais pas comment, mais la recette était bonne (comme la photo, comprenne qui peut, c’est ma devinette du jour).

Ça faisait un bout de temps que je cherchais à récupérer la graine (graine ?bactérie ? en tout cas le kéfir) mais j’étais parti dès le départ sur une fausse ( ?) piste : je croyais, lambeaux de souvenirs, le trouver vers l’Afrique du nord, et c’était vers l’Est qu’il fallait chercher. Il n’y a pas encore si longtemps, sur Internet, on ne trouvait rien de concret sur le Kéfir. Et aujourd’hui, après quelques mois, je tombe enfin sur une corne d’abondance de liens.

Pourquoi je vous serine tout ça ? parce que, me souvenant de mon enfance et adolescence, je trouve que c’est bon à savoir quand on veut lutter contre l’Orangicola, les boissons gorgées d’aspartame (0% garantis mais, Mein Gott, que boit-on ?) ou de sucres, de café ou pire encore (et il y a pire).

Et comme, de plus, j’ai découvert d’autres applications écolonomiques (relisez tranquillement le mot précédent)  possibles, alors je me devais de vous transmettre le mot de passe du Graal, le sésame du boire-bon-et-pas-cher-et-sain-et-agréable : le kéfir, le kéfir vous dis-je. Explorez donc, entre deux piqûres de couture, pendant que vous mettrez le bout de sparadrap sur votre doigt piquouillé par inadvertance et par vous, rincez-vous la tête et buvez, éliminez, allez donc voir Kéfir à eau (le seul que je connaissais) sur

http://www.cfaitmaison.com/index.html  

Moi j’ai pris contact pour en avoir (du Kéfir, mauvaises esprites, car le féminin existe aussi dans l’irrationnel fantomatique, encore un combat féministe, aussi important que la défense des nains de jardins, à fomenter !), j’en ferai, et vous montrerai les résultats avec la recette de ma Maman. Alors, après, si le cœur vous en dit…

Je n’ai pas oublié mes promesses antérieures, mais, faut du temps.

4 octobre 2008

Tiens, qui c'est ?

Avec tous mes remerciements à Zinette qui se reconnaitra ! j'aime cette photo...

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Ca fait pas un peu prétentieux ?

Cela me fait au moins un souvenir de l'objectif perdu...

4 octobre 2008

Un moment, je m'étais endormi... je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant...

Tout d'abord un grand merci pour le poème d’EtoileSublime. Il dit EXACTEMENT ce que je ressens. C'est en plus une excellente transition avec ce qui suit.

Pour ceux qui ne l'auraient pas lu, je ne résiste pas au plaisir de le vous reproposer :

"Il est des nuits de doute, où l'angoisse vous tord,
Où l'âme, au bout de la spirale descendue,
Pâle et sur l'infini terrible suspendue,
Sent le vent de l'abîme et recule éperdue !
Il est des nuits de doute, où l'angoisse vous tord,
Et ces nuits-là, je suis dans l'ombre comme un mort."

Après le moment de mélancolie précédent – donc à lire après en dessous, technique bloguesque particulière, vous en conviendrez, pour lequel je vous demande l’absolution, je reviens un instant sur l’une des grosses angoisses de ma vie.

Restons du côté du clown triste. Et aussi dans les années quarante, cinquante et début soixante. Pas sur les plans du social ou des objets quotidiens, mais dans une ligne plus intimiste, voire intime tout court.

Un après-midi, rue V., après une longue dispute avec mes sœurs (animosité que j’expliquerais un autre jour), et une semonce bien « frappée » de Maman (on savait éduquer en ce temps-là), me voilà couché sur le grand lit pour une sieste, disons, quelque peu forcée. Avec un léger mal de tête et de fesses, pour une fois associées dans ma vie.

Et là est le problème. Je me souviens bien de m’être endormi, certes, mais pas de m’être réveillé ensuite. La baffe sans doute.

Depuis, moins souvent aujourd’hui - privilège des cheveux qui seraient blancs si j’en avais suffisamment - j’ai toujours un doute : suis-je réveillé ou toujours dans mon rêve ? Et si oui, quand vais-je me réveiller ? Surtout que le temps passe…

Avouez que c’était bien pratique, autrefois, lorsque les circonstances le favorisaient : disputes* avec la grand’mère, la mère, les deux sœurs, le père, et toute autre circonstance traumatisante… par exemple lorsque j’étais traduit devant le Conseil de Discipline, ce jour où Papa dut m’aller rechercher au Lycée, car j’en étais éjecté… oh, pas pour indiscipline, non, pour « résultat annuel, toutes matières confondues, le plus bas depuis la fin de la guerre** » rien que cela, et j’en suis presque fier maintenant, même si je n’en menais pas large en 1956 ! « tu seras commis charcutier, c’est çà que tu veux ? »
Non, même si la charcuterie sera l’un de mes fantasmes de cuisinier amateur par la suite, moi je voulais « faire » de la mécanique. J’en avais assez des études, je voulais être garagiste ! quand je pense au nombre de garages que je possèderais maintenant !

Souvent j’ai tenu le coup uniquement parce que je pensais que tout cela était un rêve dans mon sommeil ininterrompu. Que j’allais me réveiller et que tout cela ne serait plus que de la fumée volatile de cauchemar. Cela m’a permis quelques jolies bêtises et quelques torgnoles en retour. Qui aime bien châtie bien. Ma mère m’aimait beaucoup. Et je le méritais !

Mais, cette vie rêvée ou ce rêve vivant, se sont trouvés associé à une autre angoisse qui m’a perturbé le sommeil tout au long de toute ma vie.

En deux mots, pour faire bref, une fois n’est pas coutume :

Un voisin de la rue était mort dans sa cour pendant qu’il exerçait ses dévotions sur un seau de vidange. Toute la rue, s’en émut, la même qui avait applaudi les exploits de conduite de Papa… C’était la première fois que, depuis l’abandon du mythe rassurant du Père Noël qui n’était pas encore arrivé au stade de déchet théatro-cinématographique, que j’entendais cette notion toute nouvelle et bruyante : le père R. était « mort ». Quelqu’un que je connaissais, qui me faisait peur, était « mort ».

Qu’est-ce que cela pouvait bien signifier ? C’est quoi la mort ?

J’ai posé la question à ma mère. Pour bien dormir pendant les quasi-soixante ans qui ont suivis, je n’aurai pas dû. Parce que Maman, pensant bien faire et bien dire me répondit : « Oh ! C’est rien. C’est comme quand on dort. »

Dès ce moment, impossible de fermer l’œil sans penser à ça. D’où des insomnies fréquentes, des heures de coucher acadabrantesques, des levers en sursaut, des cauchemars obsessionnels… et j’en passe.

Comme quoi il faut toujours se méfier de l’interprétation enfantine de ce que l’on dit. J’espère que si on m’avait parlé d’une autre vie, d’un passage vers une autre vie, etc. cela aurait été plus « cool ». Mais là, c’est trop tard. Comme disait Joséphine, une vieille amie, « C’est comme ça ! » en trainant le ton sur le « comme », à la bretonne, en tapant sa main droite sur son avant-bras gauche, avec toute la fatalité du monde sur les traits du visage fatigué par le temps et les désillusions.

Bon, le prochain chapitre sera plus rigolo. Triste mais rigolo. Dérisoire. Tiens, je vous parlerais de ma scolarité. Se conjugue comme hilarité et inefficacité.

Renvois : (c’est le cas de le dire)

* Il paraît que j’avais un assez mauvais caractère… en tous cas j’en avais un, ça c’est sûr. Mais j’ai du mal à m’en souvenir, moi qui suis doux comme un agneau et la bonté même… je vous jure ! J’avais le « diable dans le corps » qu’on me disait. Cela est surement faux, vu le reste de ma vie sentimentale, où je ne l’ai pas souvent vu ni « dans » ni « au »…
Bref j’étais un gamin confronté à deux, puis trois sœurs, une mère, une grand-mère, et dans l’attente d’un élément équilibrant qui sera toujours déçue : un frangin, un petit frère, avec qui jouer, qui aurait surement su me comprendre dans mes jeux, lubies, et autres fantasmes de garçon.

** 2,5 /20 quand même ! Toutes matières confondues et sur l’année complète, enfin presque... Rigolez-pas, surtout toi, ma fille, si tu lis ces lignes, mais je n’avais pas supporté le passage de
- l’école primaire, où les instituteurs étaient sévères, parfois, mais vous connaissaient et vous reconnaissaient et étaient des guides naturels (ils avaient surement la « vocation » eux),
- au bahut, où c’est déjà un certain apprentissage – celui-là bien réussi – de l’anonymat de la masse.

Anonymat, oui, sauf en cas de mauvais résultats, le seul moyen de se faire remarquer quand on n’est pas le premier ! Exactement comme Victor Hugo lorsqu’il tonitruait : « être Chateaubriand ou rien ! ». Moi ce fut rien ! Tout le monde ne peut pas être Victor Hugo.

Mes études, c’est assez édifiant de ce qu’était, vu côté élève (et incidemment parents), l’institution de l’Education Nationale dans les quelques années qui ont suivi la guerre, autre face des Trente Glorieuses méconnue de la plupart des adultes de maintenant, nés après soixante-huit, les pauvrets.

3 octobre 2008

Le retour...

Désolé.

Je ne sais pas si c’est bien ce que je vais faire. Peut-être que je ne devrais pas. Mais tant pis. J’en ai besoin.

Pourquoi reprendre le clavier, malgré pleins de pulsions contraires, puisque que c’est douloureux pour moi en ce moment ?

Autrefois, il y a un siècle, j’étais prêt à pleins de fantaisies, de gaudrioles, de cabrioles grotesques. Autrefois. J’en avais même fait une liste que je finirais - peut-être - un jour…

Mais pas en ce moment. Dans mon entourage, quelqu’un que je côtoie fraternellement depuis plus d’un demi-siècle, prend lentement la poudre d’escampette, sans que personne n’y puisse s’y opposer. En toute âme et conscience. En se voyant marcher vers le Styx, en comptant ses pas, lentement, tortures suprêmes.

Tempête des sentiments. J’ai fermé mes écoutilles. Alors, pourquoi ce retour ?

Parce que quelqu’un d’autre m’a écrit :

-        Je t’aime !
et que, sans réfléchir, pour faire un jeu de mots, j’ai répondu :

-        Je m’aime aussi…

Et ce matin, cela m’a explosé au visage. Ce je m’aime, tout le monde le vit, mais encore faut-il d’abord s’entendre conforter par un je t’aime. Je m’aime parce que tu me dis que je suis aimable. Je t’aime parce que je m’aime. Tu m’es indispensable.

J’ai pris conscience qu’il fallait lui dire que je l’aime pour qu’elle s’aime aussi.

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Sur la photo avec Maman, elle est au centre.

Plus tard c’est aussi la plus têtue (chez nous on dit machue). Et avec moi, pendant la petite enfance, c’est celle contre laquelle je me bats le plus souvent. Au sens figuré et verbal du terme. Les noms d’oiseaux furent fréquents. Et souvent. Dans les deux sens.

Un, qui est resté tristement célèbre dans les mémoires et qui la rend encore chagrin, après tant d’années : « va donc ! tête de hareng-saur pourri ! ». Sacrée imagination pour un ensemble de mots qui se voulait gros et vexatoire. Le pire, c’est que derrière ces mots, somme toute triviaux, toute la violence verbale de mes cinq ans y transpirait. La flèche atteignait son but.

Pitoyable. Mais la vie est-elle autre chose que de petits moments pitoyables dans un océan de lâchetés tiédasses ?

On n’avait pas l’habitude de vivre ensemble, finalement. D’ailleurs dans la vie on était loin réciproquement. Elle, trente ans en Allemagne. Moi ailleurs, souvent.

Il a fallu plus de vingt ans pour qu’on se parle vraiment. Qu’on se reconnaisse de la même famille. Qu’on prenne plaisir aux réunions familiales.
C’est à peine croyable, quand j’y repense.

On s’est découvert mutuellement. Par hasard. Presque curieusement…

Et puis j’avais aussi grandi. Forcément. Heureusement.

Aujourd’hui, on chercherait vainement où est enterrée la hache de guerre. Disparue. Enfouie au plus profond du passé familial. D’ailleurs existe-t-elle encore ? J’en doute.

Et voilà que nous sommes au croisé des chemins. Devant un calvaire. Le sien. Les routes vont se séparer dans un temps infini. Demain. Dans quelques semaines. Dans un petit nombre de mois. Qui peut le dire ? Mais la séparation est annoncée. Vécue comme telle. Inexorable.

Sauver la face. Faire semblant. De chaque côté. En le sachant. En sachant qu’on le sait. Pour ne pas attrister plus l’autre. Pas augmenter son chagrin au-delà de l’insoutenable. En espérant qu’il comprenne. En sachant qu’il comprend. La compassion.

Elle pleure dans nous.

Tu sais quoi ?
Le hareng-saur pourri ?
C’est moi. Désolé.

21 septembre 2008

Bon !

Bon : je sens que je vais reviendre...

Je serai (plus tard) un revenant (qui ne payera plus rien sur le revenu, ce qui est un comble)

Le temps de remettre mes chaînes et je suis à vous (n'a vous jamais, jamais, jamais, jamais...)

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Pour vous faire patienter, quelques souvenirs de vacances...

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et aussi

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et enfin les deux dernières

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et

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19 septembre 2008

Vous envierez un peu, l'éternel estivant...

Je suis en vacance - sans "s"

Le vide, le blanc. j'ai le syndrome du clavier blanc. Bien sûr que j'ai encore plein de choses à dire, le tonneau des Danaïdes ne se vide pas en trois coups de cuillères à pot, fusse à pot-tins, mais l'énormité de la tâche me fige.

C'est que pour trouver le sujet, le structurer, l'écrire en (bon) français, sans fautes involontaires, avec humour si possible, et que le résultat soit également intéressant pour d'autres, quelle galère ! et presque tous les jours en plus ! ça me consomme un temps considérable.

Je demande à réfléchir.

Bien sûr, si un ouragan, une tornade, une tempête, un orage, une bourrasque, une pluie, une ondée, voire une chiée de moineau de demandes supplicatrices m'arrivait, peut-être que je me laisserais (ré)fléchir.

Mais le plus vraisemblable, c'est que à part mes deux fidèles lecteuses, qui font des pieds et des clins d'yeux pour que je me remette à l'établi, mon ouragan aura la taille d'une larme écrasée furtivement (c'est toujours écrasé furtivement, à cause du rimmel ?).

Et çà, ça coupe les patounettes (pas toon.net).

Miroir, mon beau miroir, qui est le plus beau ?

Cet imbécile de miroir ne me répond pas; et c'est tant mieux, je n’ai pas envie de lire ou d'entendre que la belle Ninette est cent fois plus belle que moi (encore heureux, pour elle!)

Est-ce clair que j'ai un mal fou, la crampe, à replonger ? (encore que, comme personne ne regarde si je fais des éclaboussures ou si je vide la piscine, comme Ô bel X...)

Contrairement à Saint-Christophe, ne pars pas rassuré(e) !

Point d'orgue. (enfin presque)

11 juillet 2008

chiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

mire_et_miroska

10 juillet 2008

Ne pleurez-pas !...

Sniff, sniff.

Arrêt technique pour cause de vacances... et pis j'ai mon grand A. à moi, qui arrive bientôt de l'étranger (européen, mais loin quand même, je ne le vois qu'un ou deux fois par an, alors un peu d"égoïsme...), et pis j'ai encore quelques bricoles médicales à ajuster, et pis j'ai mes valises à faire, et pis j'ai le bordel de la maison que j'ai laissé s'installer à ranger un chouilla, et pis j'ai mon tas de boue (2500 Km/an !) à porter au guérisseur voleur arnaqueur plombier garagiste, ou plutôt (et Mickey) "chez" le garagiste, encore que ma voiture va CHEZ le garagiste comme certains mecs vont "aux demoiselles-derrière-la-gare-ou-derrière-l'église-ou-la cathédrale", d'ailleurs ça coûte sûrement pareil...

Alors je verse une larme de crocodile donne-dis!  vous aussi, et on se retrouve en septembre !

Quelques photos pour vous encourager à ne pas m'oublier :

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...

Bisoux !

8 juillet 2008

Viens chez moi, j'habite...

J'ai vu dans un blog, mais lequel ???? une histoire de fou de langue. Ca tombe bien !  j'en ai acheté une ce matin (elle était en promo à 10 € la bête... une occase pour la manger en gelée, hein ? Rosine !)

La preuve :

JkLangue_1738

Mais je sais la tenir (ma langue), ou la donner au chat, ou à la chatte, même si je la tire de temps à autre, pour me moquer. Ce n’est pas qu’un organe expressif einsteinien. D’aucun ou d’aucune dit qu’il parait même que cela a un rôle chez les humains pour faire comme les fourmis...

Qui y comprend quelque chose ? Moi qui croyait que seul Esope avait une responsabilité dans cette histoire !

Je me moque, je rigole.

Et en plus, j'avance pas dans mes histoires à moi !

Salut Jack !

PS 1 au fait, pour la taille, vous avez vu? à genoux ! le Bon Dieu passe...
PS 2 (PS n'a rien à voir avec le PS... malgré la proximité de Jack)
PS 3 (PS 2 n'a rien à voir avec la PS2 !)
PS 4 (etc. etc. ..)

8 juillet 2008

test à effacer

n'en tenez pas compte c'esst juste un test et j'espère que ce test ne sera pas trop test erron(é)

09_Le_trou_de_mon_quai_1_

7 juillet 2008

Une étoile est née...

Pied de nez devrais-je dire...

Effectivement j'en ai oublié (?) plein, mais où serait le charme ? sinon dans la découverte, (version non libidineuse de "monter l'escalier").

En revanche, l'étoile de David, je ne l'avais pas oubliée mais occultée. Par pudeur et souci oecuménique (et celui qui ajoute "ta mère" je le voue aux gémonies). Jamais je ne fais une allusion qui pourrait être interprétée de façon négative, à une couleur de peau, une religion, une appartenance à un groupe qu'il soit ethnique ou culturel ou social.

Et si cela arrive j'en demande absolution car c'est vraiment par inadvertance et bêtise passagère. En ce qui concerne l'étoile de David, les "Bretons" sauront que seul le respect et la compassion sont de rigueur.

Au passage, je vous glisse un lien intéressant sur l'expression utilisée ci-avant  :

http://www.expressio.fr/expressions/vouer-aux-gemonies.php

Il m'arrive aussi d'avoir de temps à autre un réflexe grave.

Ainsi, savez-vous que je suis arrivé jusqu'à dix ans sans me douter qu'un juif, un arabe, un noir étaient différents de moi. Je jure, dans ma naïveté, que je n'avais aucun préjugé de cet ordre et j'ai été très décontenancé lorsque Maman laissa entrevoir qu'elle pensait légèrement différemment. Et j'ai toujours eu du mal à m'y faire.

D'ailleurs, ça, je ne m'y suis pas fait.

C'est la seule fois que j'écrirai quelque chose sur ce sujet ; fermons la parenthèse.

Demain la suite des aventures de Coco au pays des progrès.

7 juillet 2008

Rapides...

étoile des neiges,
eh! toi ! le couillon de service !
étoile polaire,
star à matelas !
étoile system,
se faire une étoile (au cinoche, comme Juliette),
étoile : aime ! rit !
je m'étoile les mains, les zoreilles, ...
étoile elle a vécu ce que vivent les toiles...
étoile du matin, chagrin,
étoile du soir, chat noir,
étoile du sud, exude,
étoile du midi, souris !
étoile  à cirer les pompes,
etc.

à utiliser sans modération...

Elle se reconnaîtra !

Bisoux à elle.

Et aussi aux autres, natürlich !

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